PAVANE AU GRAND NORD

Comme chaque année (depuis l'année dernière), Pavane a fait son week-end de bizuthage d'intégration, traditionnellement pris en hiver. Pourquoi l'hiver ? parce que, n'est-ce pas, il fait plus frais.

Nous avions choisi cette année pour cadre la sympathique station balnéaire de Notre Dame de Monts, superbe petit village au bord de l'Océan Glacial Arctique Atlantique, mais comme nous craignions les rigueurs de l'hiver, on avait pris le supplément "Soleil", ce qui fait qu'on eûmes seulement froid.

De plus, nous désirions un gîte qui ne soit pas trop isolé et nous fûmes exaucés au-delà de nos espérances: le gîte n'était pas isolé, mais alors pas isolé du tout.

L'ensemble du groupe (23 personnes) apprécia particulièrement à son arrivée le vendredi soir les chaleureuses paroles de bienvenue, une bonne et une mauvaise nouvelle.

La bonne d'abord : 2 douches chaudes étaient à notre disposition.

La mauvaise : elles ne pourraient fonctionner que 30 mn par jour…

Quelqu'un ayant émis l'idée que nous pourrions coucher tous ensemble, histoire de réchauffer l'ambiance, les responsables firent fait remarquer que nous accueillions une "petite" nouvelle, gentille soprano pour qui la morale a des qualités et il ne faudrait pas qu'elle prenne ombrage…

Donc les garçons d'un côté et les filles de l'autre.

Après avoir passé 2h à prendre nos chambres d'assaut (lits superposés) et faire sécher matelas, draps et  couvertures, nous descendîmes donc dans la grande salle où régnait une température nettement plus clémente (18°C). Apéritif, discussions puis le 1^er repas où l'on vit que la soupe brûlante fut chaudement appréciée.

Pendant les plats, et afin de maintenir la chaude ambiance, tout le monde discuta avec feu puis, la flamme des conversations diminuant et chacun brûlant d'aller dormir car un long week-end de travail nous attendait et il fut décidé d'aller prendre les quartiers de nuit.

Le repos se passa sans incident notable (sauf peut-être le caquètement des poules) et nous constatâmes au petit déjeuner que, malgré la température polaire, tout le monde avait survécu.

Il faut ici saluer le courage des (quelques, oh, très peu, je vous rassure…) courageux(ses) qui s'aventurèrent dans les douches "chaudes". Pour en avoir tâté, je puis vous confirmer qu'elles étaient très "tièdes" dans une salle qui, par contre, était franchement froide.

Puis chants pour les choristes, balade pour les accompagnatrices, après quoi l'ensemble du groupe s'en alla à la découverte de l'Océan Arctique, qui affecte grandement le climat de la région.

Au retour, nous déjeunâmes, puis l'après-midi nous recommençâmes les mêmes exercices que le matin, en veillant à entretenir une température corporelle suffisante pour entretenir les fonctions vitales, plus quelques autres dont nous pourrions avoir besoin.

Vers le soir, la fatigue commençait à briller dans les yeux de quelques participants. Peut être aussi l'envie de soupe. Heureusement, le gérant avait prévu cette éventualité et la soupe fut servie. Je notai d'ailleurs que certains, sans doute très affaiblis par le froid environnant, commençaient à "laper" leur nourriture…

Considérant l'état d'affaiblissement général, le gérant avait préparé un demi quintal de pâtes sauce bourrique (appelée bolognaise en Italie), met régional qui fut UNANIMEMENT apprécié.

Nous eûmes ensuite droit à un cours de danses Renaissance parfaitement orchestré et dirigé par une des épouses.

Après cette journée bien remplie, chacun aspirait au repos.

A ce moment de l'histoire, les opinions divergent.

Certains (les hommes) évoquent assurent qu'un commando féminin se serait introduit dans leur chambre dans un but qui n'a pas pu être élucidé. D'autres (les femmes) évoquent un simple déplacement dans le couloir qui aurait provoqué une réaction excessive dans la chambre d'à côté. Toujours est-il que les garçons, extrêmement soucieux de la santé morale de ces dames, décidèrent de les exorciser.

Ce qui fut fait en les aspergeant d'eau bénite.

Le remède fut efficace car les poules mouillées ne bougèrent plus ni pied ni patte jusqu'au lendemain.

Lendemain qui d'ailleurs vit le créneau de douche chaude réduit à 4mn 37 secondes, ce qui contribua a entretenir puis développer un parfum typique "Renaissance" au sein du groupe.

La reprise des chants nous amena, en fin de matinée, a effectuer devant un public réduit (mais de qualité) un mini concert qui montra que nous avions particulièrement bien travaillé.

Au déjeuner nous fut servi un repas cambodgien, fort apprécié.

Quelques détails des chants repris dans l'après-midi qui confirmèrent l'excellence du travail fourni et il fut décidé de rompre là cette délicieuse parenthèse musicale.

La chorale Pavane s'en retourna donc retrouver au Nord la chaleur du Sud de Nantes.

Les chants travaillés furent Doulce Mémoire, La plus belle de la ville, Bonjour mon cœur, Doumdidoumdidoum.

Nota : la provenance "Renaissance" de ce dernier chant (également appelé "Choubidoubidou) n'a pu être établie.

Remerciments à Michel Vermalle (choriste) pour cet restitution de notre week-end de stage à Notre Dame De Monts

Pavane